L'apprentissage radiesthésique est très délicat. Rappelons néanmoins que sa pratique ne nécessite ni disposition innées ni tempérament spécial. Certains individus ont plus de facilités, mais la majorité des gens (80%), à condition de s'exercer patiemment, peuvent devenir de bon praticiens. Les soviétiques ont fait il n'y a pas très longtemps une série de 200 expériences au-dessus de gisement de plomb, d'or de zinc et de charbon situés à plus de 90 mètres de profondeur. Ils ont constatés que pour plus de 40% des femmes, et seulement 20% des hommes, la baguette ou le pendule ont réagi dès que l'individu se trouvait à la verticale du gisement minéral. René Lacroix-à-l'Henry donne les conseils suivants :- la radiesthésie consiste à savoir observer avant d'interpréter ;
- interpréter en disant "je sens" et non pas "j'affirme" ;
-vouloir profondément trouver ce que l'on cherche, mais rester passif quand aux mouvements du détecteur ;
- ne travailler que dans le calme le plus parfait et avec une vitalité maximale.
Les plus experts des radiesthésistes s'accordent à penser que l'inaptitude totale correspond à une sensibilité nulle, une absence d'états affectifs intenses et une mémoire défectueuse. On exclut aussi les personnes qui mangent des aliments trop salés et ceux dont la sueur est trop acide. Il en va de même des malades et des personnes qui suivent un traitement médicamenteux à base de sels minéraux et de métaux portant préjudice à la conductibilité de la peau et au potentiel du corps humain. Une contusion, un membre fracturé sont également des raisons de fuite de potentiel radiesthésique.
S. Dorey raconte que les électrocardiogrammes ont démontré que toute personne, qu'elle possède le potentiel nécessaire pour pratiquer la radiesthésie ou non, présente une résistance physique en passant à l'aplomb de zone de "phénomènes". Or les sourciers ont le pouvoir, scientifiquement inexpliqué à ce jour, d'extérioriser cette réaction, par le biais des mouvements de la baguette ou du pendule.
