En 1789, le professeur Antoine Gerboin réalisa une expérience à l'aide de cylindres et de sphères suspendus au bout d'une ficelle. En 1803, Albert Fortis adopta cette méthode et utilisa, en guise de pendule, un cube de pyrite de soufre ou de fer fendu à un fil. Peu après, le chimiste Chevreul employa un anneau de fer pour ses expériences. En 1860, l'abbé Descosse, sourcier, réhabilita définitivement le pendule grâce auquel il obtint de brillant succès. Au début de sa carrière, l'abbé Mermet utilisait sa montre comme un pendule. Par la suite, il créa un modèle en forme de poire se dévissant et pouvant contenir le témoin de l'objet recherché. Depuis vingt-cinq ans, les radiesthésistes ont l'habitude de créér le type de pendule qui leur convient.
Il existe actuellement plus de quatre mille modèles de pendules. Cependant, comme pour la baguette, les pendules les plus simples sont souvent les meilleurs.
Ce qui importe le plus est son poids qui doit être calibré par rapport au tempérament de l'opérateur. Un radiesthésiste expérimenté peut se servir d'un pendule de 35 grammes suspendu à un chaîne d'environ 10 centimètres. Le débutant, lui, doit commencer avec un pendule de 80 grammes, et réduire le poids à mesure que grandit son expérience.
Les pendules de bois noir sont excellents et de nombreux modèles vendus dans le commerce offrent de bons résultats. Il faut éviter le pendules de couleur. La plupart des radiesthésistes n'accordent aucune importance à la couleur du pendule, mais certains, comme Henry Mager, attribuent une grande valeur aux couleurs. Ils disent qu'elles agissent sur les réactions provenant des champs de force. Chaque radiesthésistes croit posséder le meilleur pendule. En réalité, c'est une question d'adaptation des réflexes. En d'habituant à un pendule, on fait corps avec lui. En changeant de pendule, on doit refaire le travail d'adaptation.
La forme du pendule est une question secondaire, même si de célèbres radiesthésistes préfèrent la forme sphérique. Il faut savoir qu'aucune forme actuellement vendue dans le commerce ne facilite particulièrement le travail ni n'augmente la sensibilité de l'opérateur.
La sensibilité, dit Mertens, c'est le radiesthésiste qui se la crée, par le travail et la pratique. C'est une loi à laquelle personne n'échappe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire